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Lu, vu, entendu

Des ressources pour vous et votre classe.

Pour des ressources en anglais, rendez-vous à Professionally Speaking. Vous pouvez emprunter la plupart des ouvrages en question à la bibliothèque Margaret-Wilson, à l’exception de certaines trousses de classe. Composez le 416-961-8800 (sans frais en Ontario : 1-888-534-2222), poste 689, ou envoyez un courriel à biblio@oeeo.ca pour réserver votre exemplaire.

Le concours Mordus des mots fête ses 10 ans

Depuis l’année scolaire 2009-2010, des élèves de la 11e et de la 12e année des écoles de langue française en Ontario participent à Mordus des mots, un concours de création littéraire organisé par les Éditions David. Pour couronner chaque concours, la maison d’édition publie un recueil des 30 meilleurs textes. Après le récit identitaire, la fable écologique, le récit de voyage et d’autres genres littéraires dignes d’intérêt, c’est au tour de la nouvelle fantastique en 2018-2019.

La maison d’édition lance maintenant son dixième et tout dernier recueil, avec une préface signée par Martine Batanian, auteure-conseil et membre du jury. À l’occasion de ce concours, Mme Batanian a donné des ateliers de création littéraire dans plusieurs écoles secondaires de langue française un peu partout en Ontario, de Windsor à Tecumseh et de London à Woodstock, dans des écoles qu’elle n’avait encore jamais visitées. Au fil de ses visites, elle a rédigé un blogue sur le site du concours, où elle s’est dite «éblouie par la vitalité, la ténacité et l’accueil chaleureux de ces communautés et des jeunes qui ont un imaginaire émouvant, délirant, foisonnant». Elle y raconte aussi quelques anecdotes. Ainsi, alors qu’elle promenait son chien juste après avoir parlé, dans un de ses ateliers, de la nouvelle La main de Guy de Maupassant, elle a trouvé une main abandonnée sur la rue. Une main en plastique, soit dit en passant! Petit restant de l’Halloween…

Avec ce nouveau recueil, la maison d’édition lance, à l’occasion de son dixième anniversaire, un document-souvenir comportant, entre autres, le portrait des gagnants et des témoignages des auteurs-conseils, d’enseignantes et d’enseignants et d’autres personnes qui ont collaboré à ce projet. Une belle occasion à célébrer. mordusdesmots.com/blogue

Rochelle Pomerance, responsable de cette rubrique

Vignette de la couverture du livre 'Capitaine Rosalie', écrit par Timothée de Fombelle et illustré par Isabelle Arsenault.

Capitaine Rosalie

La petite Rosalie, âgée de cinq ans et demi, n’a d’enfant que ses attributs visibles : ses chaussures, sa robe et ses cheveux roux. En fait, elle pose sur le monde un regard mûr et quelque peu désabusé.

Sa mère? «[Elle] travaille à l’usine depuis le début de la guerre, depuis que mon père est parti au combat.»

Son enseignant? «Il n’a plus qu’un seul bras depuis qu’il est revenu de la guerre. Mais il sourit comme si c’était déjà beaucoup d’en avoir un.»

Capitaine de son armée «imaginaire », Rosalie mène sa propre guerre contre l’analphabétisme, la condescendance des adultes et les mensonges de la société. Elle incarne l’espoir au milieu du chaos, la vérité au cœur du silence, la vie malgré l’absence. La force des illustrations donne davantage de couleurs et d’émotions au personnage.

La personnalité trempée de Rosalie aidera au développement du caractère à l’élémentaire, car ce livre inculque, notamment, l’esprit de collaboration, l’autodiscipline et la pensée critique. Une belle histoire et des mots puissants : «Je sais ce que j’ai à faire. Un jour, on me donnera une médaille pour cela. Elle brille déjà au fond de moi.»

Ainsi, grâce à leur capitaine, les jeunes «soldats» apprendront que travail, détermination et optimisme riment avec réussite, même et surtout face à l’adversité.

Critique de Bertrand Ndeffo Ladjape Mba, EAO, enseignant de français au Collège français de Toronto, Conseil scolaire Viamonde.

Capitaine Rosalie; Gallimard Jeunesse; Paris; 2018; ISBN 978-2-07510-769-3; 64 p.; 19,95 $; 514-499-2012; librairie@gallimard.com; gallimardmontreal.com

Vignette de la couverture du livre 'Tam Ti Delam', illustré par Marie Lafrance.

Tam Ti Delam (livre-CD)

Cet album musical réunit sept grands auteurs-compositeurs, dont six Québécois parmi lesquels figurent Gilles Vigneault, Félix Leclerc et La Bolduc, ainsi que le Franco-Ontarien Joseph Beaulieu. C’est non seulement un patrimoine culturel composé de 10 chansons, mais aussi un guide d’accompagnement pour les enseignants qui contient des activités éducatives accompagnant chacune des chansons ou balades. On y trouve, par exemple, une chanson rythmée permettant de revoir le son des animaux, une autre de style poétique et une chansonnette traitant de la soustraction mathématique. Toutes les chansons sauront plaire aux enfants de la maternelle à la 3e année!

Les auteurs ont même pensé aux élèves qui veulent aller plus loin en leur offrant de faire une petite recherche, de composer de nouveaux couplets ou même de créer des routines de corde à sauter à partir de chansons. Une section a aussi été réservée à la biographie de chacun des auteurs-compositeurs, et comprend les moments les plus importants de leur vie, leurs grands succès ainsi qu’un petit aperçu de leur parcours.

Enfin, un code unique donne accès aux enregistrements sonores et à un fichier imprimable des paroles et illustrations. Très utile pour exploiter la ressource.

Critique de Monique Sack, EAO, directrice adjointe, Ottawa-Carleton District School Board, Ottawa.

Tam Ti Delam; Montréal; 2018; ISBN 978-2-924774-27-4; 44 p.; 22,95 $; Diffusion Dimedia inc.; 514-336-3941; dimedia.com

Vignette de la couverture du livre 'Sans Nimâmâ', écrit par Mélanie Florence et illustré par François Thisdale.

Sans Nimâmâ

Ce récit initiatique s’ouvre sur la petite Kateri en train de rêver à sa mère, Aiyana, une femme parmi les centaines de femmes autochtones disparues au Canada. Dans les yeux de sa Nimâmâ («maman» en cri), Kateri est élevée par Nôhkom (grand-maman) jusqu’à ce qu’elle devienne mère à son tour.

On assiste à plusieurs moments charnières dans sa vie : son entrée à l’école, son premier bal, son premier amour, son mariage, sa grossesse.

Le texte, dont la narration alterne entre la mère et la jeune fille, fait appel à un vocabulaire adapté aux lecteurs de 10 à 15 ans. Le faible contraste entre le texte et les illustrations souvent sombres, faites à l’aquarelle, donne encore plus de force à ce récit de fiction évocateur et empreint de mélancolie. Le texte, une poésie en vers libres, est onirique, très imagé et comporte de nombreuses références culturelles (p. ex., contes de filou, bannock, danse du châle, perlage). On y aborde des thèmes comme la perte, l’injustice et l’identité.

En complément, on trouve, à la fin du livre, des chiffres, des citations et des ressources sur ces disparitions. Cet ouvrage a remporté de nombreuses récompenses, dont le prix TD 2016 pour sa version originale anglaise, Missing Nimâmâ.

Critique de Marie-Christine Payette, EAO, enseignante contractuelle et traductrice-réviseure, La Tuque.

Sans Nimâmâ; Éditions des Plaines; Saint-Boniface (Manitoba); 2018; ISBN 978-2-89611-654-6; 32 p.; 11,95 $; Diffusion Dimedia; 514-336-3941; dimedia.com

Vignette de la couverture du livre 'L'enseignement explicite des comportements', écrit par Steve Bissonnette, Clermont Gauthier et Mireille Castonguay.

L’enseignement explicite des comportements

La gestion de classe est certainement un des aspects les plus difficiles de la profession. Si planifier son enseignement est primordial, cela ne suffit pas à bien gérer une classe. Devant les nombreux défis comportementaux des élèves, la pédagogie doit reposer sur la gestion des apprentissages combinée simultanément à la gestion rigoureuse des comportements des élèves dans l’école.

C’est le sujet de ce livre qui s’appuie, d’abord, sur une mise en contexte historique de la pédagogie et sur l’évolution des recherches au XXe siècle. Le livre s’accompagne d’un guide pratique qui insiste sur la nécessité de l’enseignement explicite des comportements acceptables au sein de l’école.

Les stratégies proposées ici n’ont rien de révolutionnaires, car elles «ont déjà été formalisées pour la plupart il y a quelques siècles». Mais elles sont expliquées en détail avec des exemples, des tableaux et des annexes qui facilitent la pratique. Les auteurs insistent sur la nécessité de planifier des interventions préventives et de valoriser les comportements positifs. Un climat positif et sécuritaire dans la salle de classe favorise aussi les résultats des apprentissages des élèves.

Critique de Nathalie Cazenave-Dit-Berdot, EAO, enseignante à l’académie Alexandre-Dumas, Conseil scolaire Viamonde, Toronto.

L’enseignement explicite des comportements; Chenelière Éducation; Montréal; 2016; ISBN 978-2-7650-5181-7; 272 p.; 47,95 $; 450-461- 2782 ou 1 855-861-2782; clientele@tc.tc; chenelière.ca

Vignette de la couverture du roman jeunesse 'Pourquoi pas?', de Mylène Viens.

Pourquoi pas?

Dans son premier roman, l’auteure a choisi comme thèmes principaux la quête identitaire, la soif de liberté et l’urgence de vivre. L’histoire qu’elle raconte est un mélange de réalité (ce qui lui est déjà arrivé) et de fiction (ce qui aurait très bien pu lui arriver).

Myriam, le personnage principal, est atteinte de dystrophie musculaire et doit se déplacer en fauteuil roulant. Pour célébrer la fin de ses études secondaires, elle s’accorde la permission de vivre à fond tout ce qu’elle désire réaliser depuis longtemps. Partir à l’aventure peut sembler facile à organiser, mais pour Myriam, cette fugue loin de son quotidien devient un projet complexe et d’envergure. Pour concrétiser son rêve, Mike, Elizabeth et Scott l’accompagnent dans son périple.

Malgré les embûches, le projet en vaut le coup, et celui-ci permet à la jeune femme de s’émanciper. L’amitié et l’amour viendront à bout de tout.

Les lecteurs suivent donc Myriam dans cet exode qui lui permet de savourer chaque instant de la vie. Détermination, persévérance et résilience font partie des valeurs prônées dans ces 300 pages qui font réfléchir à une réalité à laquelle peu d’entre nous sont exposés. Le vocabulaire étant accessible, l’étude de ce roman est suggérée dans les cours de français précollégiaux de la 11e ou de la 12e année.

Critique de Dominique Roy, EAO, enseignante au Centre d’éducation des adultes, Conseil scolaire catholique de district des Grandes Rivières, New Liskeard.

Pourquoi pas?; Les Éditions David; Ottawa; 2018; ISBN 978-2-89597-659-2; 304 p.; 14,95 $; 613-695-3339; info@editionsdavid.com; editionsdavid.com

Vignette de la couverture du livre 'Nous sommes faits l'un pour l'autre', écrit et illustré par Jiu Er.

Nous sommes faits l’un pour l’autre

Avec son personnage principal Petit Soleil, un cochon tendre et généreux, et ses amis Petite Souris et Mademoiselle Lapin, l’auteure sort des sentiers battus des contes pour enfants dans lesquels le méchant est toujours vaincu par le bon. Cela permet de montrer aux enfants l’univers de la vraie vie.

Sans leur voler leur innocence, l’auteure montre aux enfants une réalité parfois foudroyante ou remplie de difficultés (solitude, incompréhension, déchirures…), mais elle leur rappelle aussi que les atouts tels que l’amitié, la générosité, l’altruisme et l’ouverture d’esprit contribuent grandement à nous aider et à aider les autres. Le dialogue entre les personnages principaux prépare les enfants à la vie en soulignant que, si la vie était remplie de différences au lieu d’être source de conflits, les expériences pourraient nous enrichir.

Avec ses courts textes illustrés, ce livre, également accompagné d’un enregistrement sonore, trouvera absolument sa place dans nos classes, car il encourage l’écoute et le développement de stratégies de lecture chez les jeunes élèves.

L’accompagnement sonore offert gratuitement sur le site de La montagne secrète invite l’auteure dans nos classes; le son d’un instrument de musique indique au lecteur de tourner la page.

Critique de Lucienne Béatrice Koua Dubé, EAO, enseignante à l’école élémentaire Laure-Rièse, Conseil scolaire Viamonde, Toronto.

Nous sommes faits l’un pour l’autre; Montréal; 2018; ISBN 978-2-924774-21-2; 112 p.; 22,95 $; Diffusion Dimedia inc.; 514-336-3941; dimedia.com

Vignette de la couverture du roman jeunesse Au secours! 'Je perds la vue!', de Martine Bisson Rodriguez.

Au secours! Je perds la vue!

Léo se sent isolé et terrifié. Son humeur est difficile à prédire. À un moment, il joue paisiblement et, tout à coup, il se met à crier après tout le monde.

Les origines de ce comportement? Il prétend qu’il a des difficultés à voir et qu’il a même perdu un match de volleyball à cause de ça. Mais le médecin ne trouve rien d’anormal à sa vue. Certains adultes suggèrent même qu’il cherche simplement à se faire remarquer. Imaginez la frustration de souffrir et de ne jamais être cru. C’est que Léo a raison : il est réellement en train de perdre la vue.

Enfin, les adultes de ce roman reconnaissent la réalité de sa maladie. Léo doit s’adapter à un train de vie complètement différent.

Heureusement, une éducatrice de son école saura comment l’aider pour que, même non-voyant, il réussisse dans la vie. Ce n’est pas un processus facile, mais des pratiques et des stratégies lui permettent d’améliorer sa situation.

Voici un roman qui enseigne aux élèves qu’il est toujours possible de trouver des solutions de rechange et de faire des ajustements, et qu’avec un peu de persévérance, on peut trouver des solutions adaptées à ses problèmes.

Quant aux enseignants, ils comprendront mieux les défis que les non-voyants doivent relever et sauront mieux comment les y aider.

Critique de Pamela AuCoin, EAO, enseignante à la Jackman Avenue Junior Public School, Toronto District School Board.

Au secours! Je perds la vue!; Les Éditions L’Interligne; Ottawa; 2018; ISBN 978-2- 89699-611-7; 106 p.; 14,95 $; 613-748-0850; interligne.ca

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