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Des inquiétudes à l’Ordre sur la recertification

07 juin 2001

Le 7 juin 2001 (Toronto) – La période prévue par le gouvernement pour lancer son nouveau programme de recertification du personnel enseignant en septembre est irréaliste et les coûts qui y seront rattachés sont encore inconnus. C'est ce qu’a annoncé l’Ordre des enseignantes et des enseignants de l’Ontario, l’organisme d’autoréglementation de la profession enseignante de la province.

«L’Ordre a démontré son appui au principe de formation continue en élaborant les Normes d’exercice de la profession enseignante et le Cadre de formation de la profession enseignante. Les membres de la profession veulent que l’ensemble des enseignantes et enseignants tiennent leurs compétences et connaissances à jour. Toutefois, cette annonce du gouvernement verra la création d’un système dont la mise en œuvre se fera en accéléré et qui coûtera cher à administrer», a affirmé Larry Capstick, président de l’Ordre.

«La mise sur pied d’ici septembre d’un programme qui lie la certification à la réussite d’un programme de perfectionnement professionnel est tout simplement irréaliste. Le gouvernement exige qu’en un peu plus de deux mois, sans aucun engagement financier du ministère de l’Éducation au titre de la mise en œuvre ou du fonctionnement, l’Ordre mette sur pied un programme de recertification pour 40 000 enseignantes et enseignants, soit le tiers du personnel enseignant des écoles financées par les fonds publics.»

«Quand nous parlons de recertification, nous parlons du droit d’enseigner d’une personne, de sa capacité à gagner sa vie. Ce programme doit plutôt se fonder sur les réalités entourant la création de toute pièce d’un système complexe qu’il sera possible d’administrer et qui sera crédible aux yeux du public, acceptable pour la profession, défendable au plan juridique et économiquement viable.»

En avril 2000, l’Ordre a transmis à la ministre de l’Éducation un avis sur le plan du gouvernement en matière d’évaluation du personnel enseignant à la suite d’une vaste consultation auprès des partenaires en éducation de la province et du public. Voilà qu’on ne lui accorde que dix semaines pour mettre en œuvre le plan du gouvernement.

L’Ordre a expliqué au personnel du Projet ontarien d’évaluation du personnel enseignant le travail requis pour inscrire les fournisseurs de cours, approuver les cours, élaborer un processus d’appel pour les fournisseurs non inscrits, ainsi que mettre sur pied un système permettant de recevoir l’information des fournisseurs.

En outre, l’Ordre doit informer les enseignantes et enseignants – et ceux qui feront bientôt leur entrée dans la profession - des nouvelles exigences et créer un site web pour assurer le suivi des activités de perfectionnement professionnel de quelque 140 000 membres de l’Ordre visés par les sept champs d’exercice proposés.

L’Ordre devra également communiquer avec ses membres pour leur donner leurs résultats et informer ceux qui, vers la fin de leur cycle quinquennal et ne répondant toujours pas aux exigences, pourraient être suspendus temporairement et retirés de la classe s’ils ne parviennent pas à répondre à toutes ces exigences. L’Ordre devrait par la suite amorcer une enquête sur chacun de ces cas et les renvoyer à un processus semblable au processus disciplinaire menant au retrait de la carte de compétence, soit leur droit d’enseigner.

«Le gouvernement ne semble pas en mesure de reconnaître les problèmes très réels liés à la mise en œuvre soulevés par l’Ordre, a ajouté Capstick. Or, ce qui nous inquiète le plus, ce sont les modifications à la Loi sur l’Ordre des enseignantes et des enseignants de l’Ontario que le gouvernement prévoit annoncer et ce, sans avoir consulté le conseil de l’Ordre.»

«Enfin, il reste à savoir qui participera à cet exercice. Ce programme exclut de larges pans du corps enseignant. L’Ordre croit fermement que toute exigence liée à la formation devrait viser chacun de ses membres.»

L’Ordre appuie la formation continue de ses membres et veut travailler avec tous ses partenaires en éducation pour s’assurer que cette nouvelle exigence du gouvernement en matière de certification demeure un exercice utile. Le gouvernement, en retour, doit reconnaître les questions soulevées par l’Ordre et y répondre.

L’Ordre collaborera avec les deux organismes qui ont décroché le contrat pour élaborer le test d’entrée dans la profession. En tant qu’organisme chargé de certifier les nouveaux enseignants et enseignantes, l’Ordre doit approuver le test que devront passer les débutants.

L’Ordre a transmis son avis sur l’évaluation du personnel enseignant dans un plan en 15 points, intitulé Maintenir, assurer et démontrer la compétence de la profession enseignante, qui comprenait une exigence en matière de compétence linguistique, un test d’entrée dans la profession, un système d’évaluation standard pour l’ensemble de la province, ainsi qu’un programme d’initiation de deux ans.

Renseignements

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